Une demi-tasse de ce fruit délicieux et frais s’avère être un gardien de la mémoire des personnes âgées, qui peut être consommée même congelée tout au long de l’année.
Selon une nouvelle étude, une demi-tasse de myrtilles par jour suffit à protéger contre le déclin cognitif chez les seniors à l’approche de la soixantaine et la démence.
Dans l’étude actuelle publiée dans Nutrients, des chercheurs de l’Université de Cincinnati dans l’Ohio ont suivi 33 adultes obèses présentant de légers troubles de la mémoire et ayant consommé des myrtilles pendant trois mois. Une fois la période de surveillance spécifique terminée, les chercheurs ont observé une amélioration significative de leur mémoire, par rapport aux personnes qui n’avaient pas consommé le fruit spécifique.
Selon les chercheurs, l’ingrédient qui protège l’esprit des symptômes de la démence est les anthocyanes, un type de flavonoïde qui peut réduire l’inflammation.
Cependant, ils notent qu’il était difficile de relier avec précision la contribution positive des myrtilles à la mémoire, car il s’agissait d’une étude observationnelle et que l’échantillon était petit.
La prise de poids des participants obèses s’est produite au cours de la quarantaine et pesait en moyenne 92 kg. Tous étaient au stade pré-diabétique, lorsque le corps commence à devenir résistant à l’insuline et que les risques de développer un diabète de type 2 et une démence augmentent.
Durant l’expérience, tous les participants n’ont consommé aucun autre fruit. La moitié d’entre eux ont reçu un supplément de myrtilles soluble dans l’eau, équivalent à une demi-tasse de myrtilles, tandis que les autres participants ont reçu un placebo.
Après 12 semaines, des différences ont été observées entre les deux groupes de participants, comme le souligne le Dr. Robert Krikorian, psychologue et responsable de l’étude : « Nos résultats ont montré une amélioration des capacités exécutives chez ceux qui avaient consommé des myrtilles, contribuant de manière significative à la protection contre le déclin cognitif lorsqu’elles sont administrées précocement à des individus à risque, comme les personnes d’âge moyen présentant une résistance à l’insuline ». .
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